VÉLO18 rend hommage à WINNIE le WINNER POÈTE du peloton

winnie vainqueur

WINNIE – 2009

GRIMPEUR
Winnie le plus mauvais grimpeur du Cher à l'assaut des grands cols Briançonnais.
Après une saison désastreuse, je me suis dit qu'un petit stage d'oxygénation me ferait le plus grand bien, et pour ne plus avoir les grosses cuisses, une seule solution, rouler, rouler, rouler.
Au programme :
Le Montgenèvre, histoire d'aller en Italie, où j'ai pris "l'autobus" car j'avais le compteur bloqué.
Le Lautaret suivi du Galibier, 40 km de montée, il fallait avoir la socquette en titane, moi j'étais plutôt pied au plancher.
L'Izoard et sa fameuse case déserte, là j'ai pris un éclat et j'ai chassé la canette.
L'Ogre du Briançonnais, j'ai nommé le Granon dans ce col où l'on rencontre forcement l'homme au marteau, 39/29 de rigueur (pour l'ours Winnie), braquet d'asthmatique me direz-vous, je vous répondrais : je suis asthmatique.
Et puis une partie du parcours du triathlon d'Embrun (80km) avec des bosses à plus de 16%, ce jour-là, j'ai terminé en pédalant carré.
Trois semaines entre 1200m et 2600m d'altitude, pour remonter mon taux d'hématocrite pour faire revenir le Grizzly Winnie, afin d'allumer les phares, mais attention tout à l'eau claire.
Malheureusement là-bas aussi il y avait mes pires ennemies, fondues montagnardes, raclettes, tartiflettes, glaces, glaces, glaces crêpes, crêpes, crêpes.
Tout ce qui pourrait bien m'empêcher pour la fin de saison :
D'avoir le coup de jarret
D'avoir le coup de savate
D'avoir la frite
D'avoir une jambe au-dessus des autres
D'avoir la socquette légère
Bref d'être un grand Grizzly, pour en gagner une belle.
Pleins phares, sirènes hurlantes.

ETRE LIBRE
Où que j'aille, j'ai le sentiment que cela ne sera que merveille et joie,
plaisir et délectation.
Je prendrai garde à bien préparer ma sortie.
Je choisirai ensuite mon parcours selon mes désirs ou mon tempérament.
Je trouverai en tout cas de quoi assouvir mes envies.
Il y a tant de splendeurs à admirer!
Demain, ce week-end, peut- être toute la semaine ou pendant des mois,
nous allons reprendre notre chemin.
Nous serons tous les deux.
Le cycliste n'est en effet jamais vraiment seul.
Le vélo reste son plus fidèle compagnon.
Souvent, ils ne font qu'un.
Le rêve, disait Freud, n'est que l'expression d'un désir inassouvi qui ne
demande qu'à être réalisé.
Il est à présent temps d'accomplir le nôtre.
Il ne reste plus qu'à choisir parmi les courses et les circuits proposés.
Le plaisir est au bout de l'aventure.
Ce sera tellement bien.
Par ces temps tellement dure, j'ai besoin de mon vélo,
parce qu'il me réchauffe l'âme.

à JEAN LUNEAU
Tu sais comment on fait pour rencontrer les sirènes du vélo
Il faut monter au-delà des cimes
Au-dessus des nuages
Là où le bleu n'existe plus
Là où l'incertitude du ciel n'est plus qu'un souvenir
Là où on ne redescend jamais
Et y rester
Décider de mourir pour elles
Alors seulement elles apparaissent
Elles viennent te voir
Elles jugent l'amour que tu leurs portes
Si il est vrai
Si il est pur
Si tu leurs plais
Elles t' emmènent pour toujours
Dans ce monde paradisiaque
Là ou sont déjà
Les Coppi, Anquetil, Bobet
Là où l'on roule
Certainement
Équipé tout "campa"
                                                                                                
  william

William BONNET
Retrouvailles du Grand Wywy's et du petit Winnie.
Dans le milieu des années 90,
J'étais l'un des éducateurs du petit William.
Ça fait toujours plaisir
De faire partie de la chaîne humaine,
Qui a mené un gentil gamin,
Au rang où il est actuellement.
Et de le retrouver,
Également sur une chaîne humaine,
Celle-ci au combien plus importante,
Le Téléthon.
Tel qu'il était à l'époque, un "mec" sympa.
Aujourd'hui,
Je fais partie du fan club,
Du grand Wywy's.
Voilà, la boucle est bouclée,
Ainsi va la vie.
Bonne chance et bonne route à toi Billy the Kid (William Bonnet)

MERCI A TOUS
Merci à mon frère GERARD (Mon COACH).
Pour m'avoir accompagné sur tous mes entraînements.
Merci à mon mécano, «LE MÉCANO".
J'ai nommé Monsieur KAWOINCH.
Merci à tous les bénévoles de l'UFOLEP.
Enfin, et surtout, un grand MERCI,
A mon épouse CAROLE, et mes enfants ROXANE et BENJAMIN,
Qui me laissent du temps,
Que je ne leur consacre pas,
Pour vivre ma passion.
Je leur dédis, à tous les trois,
Mes deux victoires,
CHATILLON-COLIGNY et OIZON.
Certains avaient comme pseudo:
Maître Jacques, Le Cannibale, Le Blaireau.
Moi c'est WINNIE tout simplement